Le monde angélique

Ce document a été préparé pour donner quelques balises en référence à l’enseignement de l’Église à un groupe de prière ayant une dévotion spécifique à Saint Michel Archange.

LE MONDE ANGÉLIQUE – EN BREF [1]

Rappel – Rappel – Rappel : quelles sont tes sources éducatives ? Quelles sont tes sources d’information ? D’emblée, selon la foi catholique, la Révélation est constituée par deux sources référentielles : la Sainte Écriture (selon le Canon fixé) et l’Église (Tradition Vivante & Magistère). En conséquence, et dans un souci de cohérence, lorsqu’on se considère « un bon fidèle catholique », il est important de demeurer vigilant quant à nos « croyances », et plus précisément vis-à-vis ce qui sert à les façonner (éviter le syncrétisme, les sources référentielles douteuses, le règne de l’opinion…). À titre illustratif, si l’on utilise une bonne version de la Bible, si l’on recourt au Catéchisme de l’Église Catholique, avec si nécessaire l’aide explicative de ressources compétentes, si de plus, on aime bien lire les écrits des saints et saintes reconnus par l’Église, alors oui, on se donne de bons outils !

CRÉATION

Catéchisme de l’Église Catholique :

n° 327    Dieu « a tout ensemble, dès le commencement du temps, créé de rien l’une et l’autre créature, la spirituelle et la corporelle, c’est-à-dire les anges et le monde terrestre; puis la créature humaine qui tient des deux, composée qu’elle est d’esprit et de corps » (DS 800 cf. DS 3002 et SPF 8).

n° 329    De tout leur être, les anges sont serviteurs et messagers de Dieu. [[2]]

n° 331    …messagers de son dessein de salut

n° 332    …annonçant de loin ou de près ce salut et servant le dessein divin de sa réalisation

n° 336    « Chaque fidèle a à ses côtés un ange[-gardien] comme protecteur et pasteur pour le conduire à la vie » (S. Basile, Eun. 3,1).

NEUF CHŒURS DES ANGES

Le « Neuf Chœurs des Anges »[3], tel qu’il nous est habituellement présenté[4], n’est pas un « tout doctrinal » tiré tel quel du Catéchisme, ou de la Bible… Il s’agit plutôt d’un « assemblage », traditionnellement admissible (même si non essentiel pour la foi), composé par quelques grandes figures de l’Église ayant réfléchi sur le sujet[5]. Il y a d’ailleurs certaines variantes observables chez l’un ou l’autre de ces derniers[6]. Cela dit, initialement, la source de référence fondamentale d’où origine un tel brillant échafaudage est tout de même l’Écriture Sainte.

Au sein des écrits vétérotestamentaires (Ancien Testament) et néotestamentaires (Nouveau Testament), nous pouvons y retrouver la présence de neuf types d’« anges ». À lui seul, sise dans certaines de ses Épitres[7], saint Paul fait un rappel[8] de plusieurs d’entre eux : Archanges, Principautés, Puissances (ou Autorités ; par ailleurs, le terme Puissances peut parfois être associé aux Vertus), Vertus, Dominations (ou Seigneuries), Trônes[9]. Ailleurs, les Saintes Écritures nous permettrons de repérer les trois autres types (Anges, Chérubins, Séraphins); ce qui aboutit au cumul de neuf. Situé en son contexte littéraire, il sera intéressant d’apercevoir les caractéristiques, rôles et fonctions associés à l’un et l’autre de ces Chœurs angéliques…

Voici la classification telle que nous la présente le Pseudo-Denys l’Aréopagite, et qui fut ultérieurement commentée par saint Thomas d’Aquin :

1ère  Hiérarchie : Séraphins – Chérubins – Trônes

2ème Hiérarchie : Dominations – Vertus – Puissances

3ème Hiérarchie : Principautés – Archanges – Anges

En quelques phrases, tentons de résumer le sujet à partir de quelques idées maîtresses. D’abord, selon la perspective dionysienne[10] (Pseudo-Denys l’Aréopagite) généralement admise depuis, il semble que Dieu ait créé les êtres célestes et les ait disposés selon une logique de « proximité », graduée et ordonnée, en étroite corrélation avec la diffusion de sa grâce, de sa lumière divine. Ainsi, telle une émanation partant de son Être, Source de l’existence du créé, Il distribue ses dons par la médiation des uns aux autres, à partir des créatures célestes les plus proches de Lui au Ciel. Donc, il y aurait communication de la grâce divine à partir des premiers Chœurs jusqu’aux derniers : DIEU – Séraphins – Chérubins – Trônes – Dominations – Vertus – Puissances – Principautés – Archanges – Anges. Plus grande est la proximité, plus grande est la perfection. Ajoutons que les Chœurs inférieurs agissent donc sous l’impulsion des Chœurs supérieurs. Ils réalisent ainsi ce qui se rapporte aux Chœurs supérieurs, mais précisément avec la « lumière » de ceux-ci[11].

Ensuite, Saint Thomas d’Aquin énumère de manière limpide un autre principe déjà présent chez le Pseudo-Denys : plus un agent est universel, plus il est élevé[12]. Suivant cette logique, la garde particulière de chaque être humain est attribuée aux derniers Chœurs angéliques (les « simples » anges) ; lorsqu’est concernée la multitude humaine, ce sera aux deuxièmes ou troisièmes Chœurs d’intervenir (Archanges et Principautés). Déjà saint Grégoire mettait-il en relief cette différence, appliquée spécialement sur la portée du message à livrer : l’Archange annonce de grandes choses, et qui concernent le bien de beaucoup ; alors que l’Ange annonce des choses de moindre importance[13]. Quoiqu’il en soit, cette troisième Hiérarchie (Principautés – Archanges – Anges) représente Dieu dans son action ou son ministère « extérieur » (l’exécution de ses volontés), auprès de l’humanité[14]. Il y a dès lors un échange entre le ciel et la terre, un double mouvement : descendant[15] et ascendant[16]. Toujours dans la contemplation et l’adoration, ces êtres célestes – désignés souvent sans distinction sous le terme générique « ange »[17] – ont pour mission d’être au service de Dieu et des hommes (dans le cadre de ce qui est prescrit par Dieu et sa Divine Volonté).

Brièvement expliqué, l’être céleste est nommé selon sa fonction identitaire. Dès lors, chacun des Neuf Chœurs des Anges a un nom significatif. Par exemple, l’ensemble des grands auteurs est unanime quant à la signification étymologique du terme « Séraphin » (l’idée de ce qui est ardent et brûlant pour parler de l’intensité la plus haute de l’amour ou du désir dont la fin est l’objet)[18], du terme « Chérubin » (une plénitude de science pour en référer à la pure vision-contemplation de la Beauté du Créateur)[19], du terme « Archange » (chef des anges)[20], etc.

RÉBELLION DE SATAN – CHUTE DES ANGES

D’emblée, il peut parfois paraître étonnant de constater le peu de sources-références « officielles »[21] disponibles faisant autorité en cette matière (Rébellion de Satan – Chute des anges) : « […] Il est vrai qu’au cours de vingt siècles d’histoire le Magistère ne consacra à la démonologie que peu de déclarations proprement dogmatiques[22]. » Cela n’est pourtant pas le fait du hasard… L’Ennemi de Dieu et du genre humain ne mérite pas notre attention, ni celle de l’Église[23], outre ce qui est nécessaire pour mener à bien le pèlerinage terrestre et l’incontournable réalité du combat spirituel[24] qui y est inscrit. Notre regard doit demeurer centré sur le Christ et la Bonne Nouvelle du Salut[25] !

Catéchisme de l’Église Catholique :

n° 391    L’Écriture et la Tradition de l’Église voient en cet être un ange déchu, appelé Satan ou diable (cf. Jn 8,44 Ap 12,9). L’Église enseigne qu’il a été d’abord un ange bon, fait par Dieu.

n° 392    L’Écriture parle d’un péché de ces anges (cf. 2P 2,4). Cette « chute » consiste dans le choix libre de ces esprits créés, qui ont radicalement et irrévocablement refusé Dieu et son Règne.

n° 393    …le caractère irrévocable de leur choix…

n° 414    Satan ou le diable et les autres démons sont des anges déchus pour avoir librement refusé de servir Dieu et son dessein. Leur choix contre Dieu est définitif. Ils tentent d’associer l’homme à leur révolte contre Dieu.

n° 394    La plus grave en conséquences de ces œuvres a été la séduction mensongère qui a induit l’homme à désobéir à Dieu. [[26]]

n° 2851 …le Mal n’est pas une abstraction, mais il désigne une personne, Satan, le Mauvais, l’ange qui s’oppose à Dieu. Le « diable » (« dia-bolos ») est celui qui « se jette en travers » du Dessein de Dieu et de son « œuvre de salut » accomplie dans le Christ.

n° 395    La puissance de Satan n’est cependant pas infinie. Il n’est qu’une créature, puissante du fait qu’il est pur esprit, mais toujours une créature.

Évidemment, il est probable que nous ayons déjà lu et entendu quelques autres détails ne faisant pourtant pas partie de ces quelques lignes du Catéchisme… Il n’y a rien d’étonnant là. Bien que ces éléments puissent pour plusieurs provenir d’auteurs reconnus – chez les Pères de l’Église par exemple – ils ne sont pas nécessaires ou essentiels à notre foi et à notre cheminement en tant que disciples, servantes et serviteurs de Jésus-Christ. À titre illustratif, lorsqu’il est question de l’Ennemi et de sa révolte, il n’est pas rare qu’on y adjoigne la mention de sa jalousie à l’égard de l’être humain, ainsi que du projet que Dieu avait sur ce dernier (la dignité incomparable que l’Incarnation donnerait à l’être humain). Cet élément, bien qu’il ait été préconisé chez saint Irénée[27] par exemple, n’apporte rien quant à la compréhension du drame lui-même, ni au sujet de ses conséquences. En fait, quels qu’aient été les possibles motifs secondaires, ce qui compte, c’est ce qui constitue le cœur de cette impasse, ce qui constitue un élément important pour la foi et le cheminement : le refus de reconnaître Dieu comme Dieu, l’Unique ; le refus de Dieu comme Source et Fin (Alpha-Oméga), comme Principe-Fondement (Archè) ; le refus de sa Divine Volonté, refus de dépendre de Lui, en s’affirmant faussement autosuffisant, etc.  Bref, qu’il s’agisse par ailleurs du rang et de la beauté initiale de l’Ennemi avant sa Chute, ou du nombre d’anges qui l’ont suivi dans cette Rébellion (ou même du rang angélique de ceux-ci)[28], pour la foi, l’essentiel n’est pas là…

Ajoutons ceci : s’il y a eu des anges déchus – les démons – pour avoir suivi Satan, il y a eu également et principalement tous ceux qui sont demeurés fidèles à Dieu. Communément admis au sein de la Tradition, parmi eux, le « leader » de ceux-ci est l’Archange saint Michel.

L’ARCHANGE SAINT MICHEL ET LES ANGES DEMEURÉS FIDÈLES À DIEU [29]

Nous l’avons dit précédemment, en contexte biblique, le nom est important… Ici, le nom de l’Archange, Michel, révèle une fonction identitaire. D’abord, tel que le rappelait Benoit XVI en 2007 : « Les trois noms des Archanges finissent par le mot « El », qui signifie Dieu. Dieu est inscrit dans leurs noms, dans leur nature. Leur véritable nature est l’existence en vue de Lui et pour Lui[30]. » Étymologiquement, Michel, « מיכאל » (mîkha’el),  est un nom d’origine hébraïque construit comme suit : « mi » (interrogatif : qui), « ka » (est comme), « ’El » (abréviation de Elohim : Dieu)[31]… d’où : « Qui est comme Dieu ? ». Il s’agit là d’une question « rhétorique »… Poser la question, c’est y répondre ! En effet, la réponse y est implicitement incluse. Ce nom est donc en même temps une affirmation : seul Dieu est comme Dieu ! À Satan qui se prétend l’égal de Dieu, qui veux usurper son rôle sur la création, l’Archange Michel est celui qui s’oppose de tout son être ! Il est le « principe-chef » des créatures célestes, le « premier » des anges, qui, s’opposant à l’orgueil de l’Ennemi, proclame que Dieu est l’Unique, se situant par le fait même à son service au titre d’humble créature. En somme, s’il y a eu un premier ange, une créature céleste, qui s’est rebellée et est ainsi devenue l’occasion de la chute, il y a eu un autre ange, une créature céleste, qui est devenue l’occasion de s’y opposer, demeurant fidèle à Dieu, proclamant qu’Il est l’Unique. L’Archange saint Michel a voulu se mettre totalement au service du Dessein de Dieu, luttant contre ce qui s’y oppose… Demeuré uni à l’Unique, il n’est là que pour servir la Divine Volonté de Celui-ci. Il est donc au service de la Rédemption et du Fils de Dieu par qui celle-ci advient.

JÉSUS-CHRIST, SEUL VÉRITABLE ARCHÈ DU SALUT [32]

Catéchisme de l’Église Catholique[33] :

n° 420    La victoire sur le péché remportée par le Christ nous a donné des biens meilleurs que ceux que le péché nous avait ôtés: « La où le péché a abondé, la grâce a surabondé » (Rm 5,20).

n° 2853 La victoire sur le « prince de ce monde » (Jn 14,30) est acquise, une fois pour toutes, à l’Heure où Jésus se livre librement à la mort pour nous donner sa Vie. C’est le jugement de ce monde et le prince de ce monde est « jeté bas » (Jn 12,31 Ap 12,11). « Il se lance à la poursuite de la Femme » (cf. Ap 12,13-16), mais il n’a pas de prise sur elle: la nouvelle Ève, « pleine de grâce » de l’Esprit Saint, est libérée du péché et de la corruption de la mort (Conception immaculée et Assomption de la très sainte Mère de Dieu, Marie, toujours vierge). « Alors, furieux de dépit contre la Femme, il s’en va guerroyer contre le reste de ses enfants » (Ap 12,17). C’est pourquoi l’Esprit et l’Église prient: « Viens, Seigneur Jésus » (Ap 22,17 22,20) puisque sa Venue nous délivrera du Mauvais.

n° 2854 En demandant d’être délivrés du Mauvais, nous prions également pour être libérés de tous les maux, présents, passés et futurs, dont il est l’auteur ou l’instigateur. Dans cette ultime demande, l’Église porte toute la détresse du monde devant le Père. Avec la délivrance des maux qui accablent l’humanité elle implore le don précieux de la paix et la grâce de l’attente persévérante du retour du Christ. En priant ainsi, elle anticipe dans l’humilité de la foi la récapitulation de tous et de tout en Celui qui « détient la clef de la Mort et de l’Hadès » (Ap 1,18), « le Maître de tout, Il est, Il était et Il vient » (Ap 1,8 cf. Ap 1,4).

L’élément essentiel à comprendre ici est qu’il n’y a qu’une seule véritable Médiation : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. Nul ne vient au Père que par moi. » (Jn 14, 6). Notre Seigneur a recours à la collaboration de ses créatures (au Ciel et sur Terre); celles-ci sont alors médiations de la Médiation (c’est toujours christocentrique)[34]. Attention : il y a des « pseudo-médiations »… Par exemple, des dévotions qui éloignent de la Médiation, et des médiations qu’Il privilégie[35]. De plus, chez un fidèle, si une « médiation » quelle qu’elle soit occupe davantage d’espace que la Médiation et les médiations officielles privilégiées par le Christ, alors il y a là un réajustement à faire au plus vite ! Il pourrait s’agir alors d’une « dévotion écartée » (selon une expression employée par mère Marie de l’Incarnation). En quelques mots, ce point de repère : tout doit conduire au Christ.

FÊTES & DÉVOTIONS

Le mot « Évangile » vient du terme grec « αὐαγγελίου » euangelion : bonne nouvelle (bon message). L’ange (« ἀγγέλου ») est un messager de Dieu, de sa Bonne Nouvelle[36] !  Dès lors, la fête des trois Archanges (Michel, Gabriel et Raphaël) le 29 septembre, ainsi que la fête des Anges Gardiens[37] le 2 octobre, est l’occasion de se réjouir de leur collaboration au projet de Dieu, spécialement en ce qui nous concerne : tout-un-chacun est appelé à la filiation divine (adoption filiale), au Salut, par Celui qui est le Chemin, la Vérité et la Vie, seule Médiation (Condition de possibilité). C’est alors l’occasion d’exprimer notre reconnaissance tout d’abord envers Dieu pour ses « collaborateurs célestes », puis à l’égard de ceux-ci pour leur aide.

La fête des trois Archanges est l’occasion de réaffirmer le désir qu’a notre Mère l’Église de nous voir marcher dans des voies sûres…

Dans le livre de Tobie (12, 15), l’Archange Raphaël se présente comme l’un des sept Anges : « Je suis Raphaël, un des sept Anges qui se tiennent toujours prêts à pénétrer auprès de la Gloire du Seigneur. » Au sein de la Sainte Écriture – le Canon des Écritures fixé dans les premiers siècles par l’Église Catholique – on nous y révèle les noms de seulement trois de ces « Anges » (les trois Archanges célébrés le 29 septembre). Or, à partir d’écrits extrabibliques (apocryphes[38], donc non inclus dans nos Écritures Saintes), il est possible de repérer les noms d’autres Archanges (les quatre compagnons de nos trois Archanges…). Il y a donc, au sein de certaines sources (écrites) en circulation, la promotion d’une dévotion à l’égard des sept Archanges.

Or, ce qu’il faut savoir, c’est que cette dévotion a été jadis formellement déclarée irrecevable par l’Église[39]. Encore en l’an 2002, l’Église a réaffirmé l’importance de s’en tenir aux trois Archanges connus de nos Écritures Saintes : « Il faut aussi réprouver l’usage de donner aux Anges des noms particuliers, que la Sainte Écriture ignore, hormis ceux de Michel, Gabriel et Raphaël[40]. »

LA CONSÉCRATION À…

Un autre aspect important à prendre en considération concerne ce que l’on entend par « consécration ». En effet, que signifie, par exemple, la consécration mariale (à Marie) ?

Le langage religieux est un langage d’amour, ce qui ne veut pas dire sans rigueur. Dans le langage courant, on dit qu’on se consacre à ses études ou à ses enfants, mais on veut alors simplement dire qu’on consacre son temps et son attention.  Ici, quand on parle de consécration, il s’agit de toute notre personne, et c’est pourquoi on ne peut se consacrer qu’au Créateur qui est à la source de notre existence personnelle. Le lien qui nous unit à Marie n’est possible que parce que Marie est “toute relative à Dieu” (Saint Louis-Marie de Montfort, Traité § 225).  Dans le langage religieux, la consécration, c’est notre divinisation. Il n’est donc de consécration qu’à Dieu et par Dieu. […] Utiliser le mot “consécration” mais sans l’isoler, et en l’explicitant. […] Saint Louis-Marie de Montfort résolvait le problème en parlant de consécration à Dieu par Marie[41].

Saint Louis-Marie Grignion de Montfort  […] Il s’agit, nous dit-il, de faire toutes nos actions par Marie, avec Marie en Marie et pour Marie afin ajoute-t-il aussitôt de les faire plus parfaitement par Jésus-Christ ; avec Jésus-Christ, en Jésus et pour Jésus car, la véritable dévotion mariale ne peut-être que christocentrique : elle n’a pas d’autre but que de nous conduire à Jésus pour nous unir à Lui[42].

Et ailleurs :

On ne peut se consacrer pleinement qu’à Dieu, à Jésus alors, car il n’est pas seulement vrai Homme, mais aussi vrai Dieu. La consécration à la Vierge, par contre, doit être comprise au sens plus large, analogue. Par conséquent, en accord avec les directives récentes du Siège Apostolique, on préfère dans ce cas employer les verbes “s’en remettre” […] au lieu de “se consacrer”[43].

Imaginons qu’un fidèle catholique, bien intentionné, mais quelque peu insouciant ou ignorant sur le sujet, accomplisse une consécration « idolâtrique »[44] à l’Archange saint Michel, lequel a pourtant précisément le souci et la mission de nous centrer sur l’Unique ! Les médiations le sont en autant qu’elles professent la Médiation !

Rappelons-nous finalement que « Notre consécration n’est pas un acte isolé et unique. Chaque jour, elle est confirmée et renouvelée par la vie que nous menons[45]. »

CONSÉCRATION À DIEU PAR SAINT-MICHEL ARCHANGE !

CONSÉCRATION PERSONNELLE À SAINT MICHEL

O grand Prince du ciel, gardien très fidèle de l’Église, saint Michel Archange, moi N…, quoique très indigne de paraître devant vous, confiant néanmoins dans votre spéciale bonté, touché de l’excellence de vos admirables prières et de la multitude de vos bienfaits, je me présente à vous, accompagné de mon Ange gardien ; et en présence de tous les Anges du ciel que je prends à témoin de ma dévotion envers vous, je vous choisis aujourd’hui pour mon protecteur et mon avocat particulier, et je me propose fermement de vous honorer toujours et de vous faire honorer de tout mon pouvoir. Assistez-moi pendant toute ma vie, afin que jamais je n’offense les yeux très purs de Dieu, ni en œuvres, ni en paroles, ni en pensées. Défendez-moi contre toutes les tentations du démon, spécialement pour la foi et la pureté, et, à l’heure de la mort, donnez la paix à mon âme et introduisez-la dans l’éternelle patrie.

Ainsi soit-il.

(Extrait de « L’Ange Gardien » n°11 – mars 1897 p.366)

PRIÈRE A SAINT MICHEL ARCHANGE

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le combat, soyez notre secours contre la malice du démon. Que Dieu exerce sur lui son empire, nous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, repoussez en enfer, par la vertu divine, Satan et les autres esprits malins qui errent dans le monde pour la perte des âmes.

Ainsi soit-il.

(Léon XIII)

Très glorieux prince des armées célestes, saint Michel, archange, défendez-nous dans le combat contre les principautés et les puissances sataniques, contre les souverains de ce monde de ténèbres, contre les esprits de malice répandus dans les airs. Venez en aide aux hommes que Dieu a faits à son image et à sa ressemblance, et rachetés à si haut prix de la tyrannie du démon. C’est vous que la sainte Église vénère comme son gardien et son protecteur; vous à qui le Seigneur a confié les âmes rachetées, pour les introduire dans la céleste félicité. Conjurez le Dieu de paix qu’il écrase Satan sous nos pieds, afin qu’il ne puisse plus retenir les hommes dans ses chaînes et nuire à l’Église. Présentez au Très-Haut nos prières, afin que, bien vite, descendent sur nous les miséricordes du Seigneur; et saisissez vous-même l’antique serpent, qui n’est autre que le diable ou Satan, pour le précipiter enchaîné dans les abîmes, en sorte qu’il ne puisse plus jamais séduire les nations.

(http://fr.gloria.tv/?media=428465)

Je vous salue, saint Michel, vous qui avec vos anges ne cessez jour et nuit de combattre contre le démon, prenez ma défense.

(Livre Les grandeurs de Saint Michel p. 33)

La guerre que Satan livre contre mon âme, est terrible dure et continuelle mais votre bras est fort et votre protection est puissante. Je me réfugie sous le bouclier de votre protection avec la ferme espérance de vaincre.

(Livre Les grandeurs de Saint Michel p. 33)

Prince des milices des cieux, combattant contre les puissances infernales, j’implore votre aide puissante dans le combat de la vie, que le démon ne cesse de me livrer pour abattre mon âme. Soyez mon défenseur dans la vie et dans la mort, pour remporter la couronne de gloire.

(Livre Les grandeurs de Saint Michel p. 40)

Par Jean-René Duchesneau, Communauté de l’Amen

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[1]     Il n’est pas de notre intention de faire une étude approfondie et exhaustive du sujet ; seulement de mettre en relief quelques points de repère élémentaires… Inutile de dire ici que la version actuelle est appelée à être progressivement améliorée.

[2]     Tel que cela fut distingué il y a longtemps, notamment par saint Augustin, le terme « ange » concerne la fonction identitaire ; mais en tant que nature, le terme à retenir est  « esprit », désignant ainsi la nature spirituelle.

[3]    Ici, nous n’insisterons pas sur le panorama historique sous-jacent à l’angélologie et son développement. Cela dit, il peut être utile d’esquisser quelques points de repère : « […] au Ve siècle l’angélologie est d’élaboration toute récente. […] elle fut abordée en Orient au IIIe siècle par Origène, et surtout au IVe siècle par les « Cappadociens » (Grégoire de Nazianze, Basile de Césarée, Grégoire de Nysse). En Occident, elle est largement traitée par saint Augustin (354-430), qui en fixe la doctrine, jusqu’à ce que, au XIIIe siècle, la théologie scolastique prenne la relève. L’autorité de l’évêque d’Hippone est donc considérable pour le Haut Moyen Âge. […] Du point de vue chronologique, on peut grossièrement distinguer trois périodes dans cette élaboration : aux Ve et VIe siècles, s’achève le travail de synthèse doctrinale, avec saint Augustin et saint Grégoire le Grand. De la fin du VIe jusqu’au VIIIe siècle, les évêques et les moines diffusent cet enseignement angélologique, tout en vivant et en préconisant une spiritualité axée sur la vision du Royaume de Dieu et l’imitation de la vie angélique. Ils encouragent le culte naissant de saint Michel et combattent les pratiques qui reflètent des tendances païennes, mais manifestent une certaine souplesse dans la vénération des archanges. A partir de la fin du VIIIe siècle, s’opère un durcissement et une mise en ordre de la dévotion, avec la fixation du nombre des archanges, la promotion officielle accordée à saint Michel, l’intégration des chapelles qui lui sont dédiées aux églises elles-mêmes. Dans ce contexte de codification et d’apaisement peut s’épanouir une œuvre spéculative comme celle de Jean Scot Erigène, qui donne à l’angélologie un second souffle en introduisant le corpus dionysien. »  (Philippe Faure, « L’ange du haut Moyen Âge occidental (IVe – IXe siècles) : création ou tradition? »,  Médiévales, N°15, 1988, p. 31-49).

[4]     Un ensemble hiérarchique bien défini, subdivisé selon un certain ordre – suivant une logique précise – en neuf catégories angéliques (trois hiérarchies, composées chacune de trois chœurs)…

[5]     Saint Ambroise, le Pseudo-Denys l’Aréopagite, saint Grégoire, saint Bernard de Clairvaux, saint Thomas d’Aquin, etc.

[6]     Pour le Pseudo-Denys l’Aréopagite et saint Grégoire par exemple, il y a une différence quant à la position attribuée aux Principautés et aux Vertus (ou Puissances)… Pour plus d’informations, il sera utile de s’en référer au docteur angélique lui-même : Saint Thomas d’Aquin, Somme contre les Gentils, LIVRE III 80 : De la hiérarchie angélique. Voir aussi : Saint Thomas d’Aquin,  Somme Théologique, Prima pars, QUESTION 113, ARTICLE 3.

[7]     À titre illustratif, voir : 1 Thessaloniciens 4, 16 ; Éphésiens 1, 21 ; Colossiens 1, 16…

[8]     Donc, il nous est possible de les retrouver ailleurs, çà et là, éparpillés dans l’ensemble des Saintes Écritures.

[9]     Cf. [http://www.spiritualite-chretienne.com/anges/ange-gardien/hierar01.html.] Voir aussi : André-Marie Gérard, Dictionnaire de la Bible, Paris, Robert Laffont, collection Bouquins, 1989. Par ailleurs : Aux Neuf Chœurs des Armées Célestes – Prières et textes, 1998, Éditions Bénédictines, Saint-Benoît-du-Sault, France.

[10]   Voici une autre manière de résumer la perspective dionysienne : « […] l’œuvre du pseudo-Denys. Rappelons que celui-ci envisage la création comme le rayonnement de la puissance divine. L’irradiation théophanique suit un ordre hiérarchique, car la lumière et l’être sont de plus en plus faibles au fur et à mesure que l’on s’éloigne du principe créateur. […] chaque ange est un degré de la manifestation divine, une intelligence créée – immatérielle mais susceptible de revêtir un corps spirituel –, défini par ce qu’il reçoit de lumière et ce qu’il transmet. Les hiérarchies célestes saisissent les idées ou raisons éternelles des choses irradiées par le Verbe, au moment de leur apparition, et constituent autant de plans de réflexion de la lumière divine. Au mouvement descendant de diffusion de la lumière spirituelle répond un mouvement ascendant de purification, d’illumination et d’union mystique. » (Philippe Faure, « L’ange du haut Moyen Âge occidental (IVe – IXe siècles) : création ou tradition? »,  Médiévales, N°15, 1988, p. 31-49).

[11]   Cf. Saint Thomas d’Aquin, Somme contre les Gentils, LIVRE III 80 : De la hiérarchie angélique, no 27.

[12]   Cf. Saint Thomas d’Aquin,  Somme Théologique, Prima pars, QUESTION 113, ARTICLE 3.

[13]   Cf. Saint Grégoire le Grand, Homélies sur les Évangiles, Homélie 34, no 36. Voir aussi : Saint Thomas d’Aquin, Somme contre les Gentils, LIVRE III 80 : De la hiérarchie angélique, no 20-21.

[14]   La deuxième correspondrait alors à Dieu dans sa souveraineté sur la création (gouvernement) ; et finalement, la première serait à mettre en lien avec les qualités intimes de Dieu, un éblouissant et fidèle reflet de ses perfections. (Cf. [http://www.spiritualite-chretienne.com/anges/ange-gardien/hierar01.html.] Voir aussi : Aux Neuf Chœurs des Armées Célestes – Prières et textes, 1998, Éditions Bénédictines, Saint-Benoît-du-Sault, France.)

[15]   Les anges sont des messagers envoyés de la part de Dieu pour nous aider à ce que s’accomplisse dans notre vie la Divine Volonté. Ils nous protègent, nous défendent, nous guident et nous enseignent…

[16]   Ils offrent nos prières et nos sacrifices.

[17]   Traduit du terme grec ἄγγελος, ángelos, « messager », « envoyé » (en hébreu מלאך, malakh).

[18]   Cf. Saint Thomas d’Aquin, Somme contre les Gentils, LIVRE III 80 : De la hiérarchie angélique, no 7.

[19]   Cf. Saint Grégoire le Grand, Homélies sur les Évangiles, Homélie 34 no 49.

[20]   Composé de deux mots : ἀρχή, archè, (origine, fondement, principe, commencement) placé devant ἄγγελος, ángelos, (ange).

[21]   En référence avec l’enseignement officiel de l’Église catholique (dogme, doctrine…).

[22]   Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Foi chrétienne et démonologie, 26 juin 1975. La S. Congrégation pour la Doctrine de la Foi a chargé un expert de préparer l’étude suivante, qu’elle recommande vivement comme base sûre pour réaffirmer la doctrine du Magistère sur le thème : « Foi chrétienne et démonologie ». Ce texte a paru en italien dans L’Osservatore Romano du 26 juin 1975.

[23]   « [Liturgie] Ne lui demandons pas cependant de répondre à notre curiosité sur la nature des démons, sur leurs catégories et leurs noms. Qu’il lui suffise d’insister sur leur existence et sur la menace qu’ils constituent pour les chrétiens. C’est là son rôle. » (Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Foi chrétienne et démonologie, 26 juin 1975).

[24]   « Un dur combat contre les puissances des ténèbres passe à travers toute l’histoire des hommes ; commencé dès les origines, il durera, le Seigneur nous l’a dit, jusqu’au dernier jour. Engagé dans cette bataille, l’homme doit sans cesse combattre pour s’attacher au bien ; et non sans grands efforts, avec la grâce de Dieu, il parvient à réaliser son unité intérieure   (GS 37, § 2) ». (Catéchisme de l’Église catholique, no 409).

[25]   Il y a donc, çà et là, des éléments mis en relief, sous diverses formes, selon les besoins, et toujours en lien étroit avec une visée importante, autre que celle, inutile et nuisible, de faire une publicité à l’Ennemi, faisant de lui un centre d’intérêt…

[26]   « L’homme, tenté par le démon, a laissé s’éteindre en son cœur la confiance dans ses rapports avec son Créateur. En lui désobéissant, il a voulu devenir “comme Dieu”, sans Dieu et non selon Dieu (Gn 3,5). Ainsi, Adam et Ève ont perdu immédiatement, pour eux et pour toute leur descendance, la grâce de la sainteté et de la justice originelles. » (Compendium du Catéchisme de l’Église catholique, n°75).

[27]   Cf. Saint Irénée, Adv. Haer., VI, XI, 3, PG 7, 113 C; cité dans : Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Foi chrétienne et démonologie, 26 juin 1975.

[28]   Ici également, à propos de ces sujets, il y eut des auteurs, des spirituels mystiques et visionnaires, etc., qui ont livré plus d’un détail ! À titre illustratif, il suffit de penser à sainte Françoise Romaine et son « Traité de l’Enfer » (chapitre 6). Bien que Notre Seigneur ait été à l’origine de plusieurs expériences de type mystique ayant mis en relief une réalité ou l’autre, Il l’a toujours fait pour de saints motifs, non pour faire perdre de vue l’essentiel, au profit de détails secondaires… Par exemple, les visions de l’Enfer dont plus d’un ou une mystique ont vécues pouvaient avoir pour motif la prise de conscience et la réaffirmation de cette réalité trop souvent oubliée (l’horizon posthume et notre destinée éternelle)…

[29]   Dans un souci de ne pas alourdir le texte, répétant les mêmes informations présentées au sein de nombreuses sources (sites Internet, fascicules, ouvrages…), nous limiterons notre propos à seulement quelques considérations élémentaires incontournables.

[30]   Pape Benoît XVI, Homélie, chapelle papale pour l’ordination épiscopale de six nouveaux évêques, Basilique Vaticane, Samedi 29 septembre 2007.

[31]   Cf. Herz, Laurent, Dictionnaire étymologique de noms de famille français d’origine étrangère et régionale: avec l’étymologie de quelques noms étrangers célèbres, Éditions L’Harmattan, 2010.

[32]   Avant de poursuivre la lecture, il sera peut-être utile d’en référer au Catéchisme de l’Église Catholique no 396 à 421 (péché originel et ses conséquences en termes de combat spirituel).

[33]   Considérant le nombre d’articles consacrés au Fils de Dieu au sein du Catéchisme de l’Église Catholique, il a fallu faire le deuil de la totalité, et en choisir seulement quelques-uns. Loin de nous la prétention d’avoir choisi les plus pertinents en rapport avec le sujet traité ici…

[34]   « Jésus-Christ n’est pas seulement le centre pour les hommes, mais aussi pour les anges: “Le Christ est le centre du monde angélique. […]”. […] Ce service des anges se réfère donc au Verbe incarné lui-même et à son Corps sur la terre, l’Église. » (L’Opus Sanctorum Angelorum, L’Osservatore Romano, édition hebdomadaire en langue française, numéro 12, 24 mars 2011, page 14. Voir aussi Catéchisme de l’Église Catholique no 331).

[35]   La Révélation telle que présentée en ses « lieux » propres au début de cet article. Précisons : lorsqu’il est question de l’Église, plusieurs aspects doivent être considérés… Par exemple,  les moyens privilégiés du Salut offerts par Notre Seigneur : les sacrements… Illustration : « Les prêtres ont reçu un pouvoir que Dieu n’a donné ni aux anges ni aux archanges… Dieu sanctionne là-haut tout ce que les prêtres font ici-bas (saint Jean Chrysostome, sac. 3,5). » (Catéchisme de l’Église Catholique n° 983 (16)).

[36]   « Ce sont encore les anges qui « évangélisent » (Lc 2, 10) en annonçant la Bonne Nouvelle de l’Incarnation (cf. Lc 2, 8-14), et de la Résurrection (cf. Mc 16, 5-7) du Christ. Ils seront là au retour du Christ qu’ils annoncent (cf. Ac 1, 10-11), au service de son jugement (cf. Mt 13, 41 ; 24, 31 ; Lc 12, 8-9). » (Catéchisme de l’Église Catholique, n° 333).

[37]   « […] saint Bernard de Clairvaux († 1153), qui est considéré comme le grand docteur et l’apôtre éminent de la dévotion envers les Anges Gardiens. » (Extrait du « Message » de Sa Sainteté Jean-Paul II à l’Assemblée Plénière de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements no 216 (21 septembre 2001)).

[38]   Dans le Livre d’Hénoch par exemple.

[39]   Lors d’un Synode (Soissons en l’an 744), de deux Conciles (Latran en l’an 745 et Aix-la-Chapelle en l’an 789). (Voir Philippe Faure, « L’ange du haut Moyen Âge occidental (IVe – IXe siècles) : création ou tradition? »,  Médiévales, N°15, 1988, p. 36-38).

[40]   Directoire sur la piété populaire et la liturgie, Principes et Orientations, « Les saints Anges » (no 217), Cité du Vatican, mai 2002.

[41]   Françoise Breynaert, [http://www.mariedenazareth.com/11423.0.html?&L=0.] Résumé de : R. Laurentin, Comment la Vierge Marie leur a rendu la liberté, ŒIL, Paris, 1991, p. 77-78. et René Laurentin, article « Fatima », dans : René Laurentin et Patrick Sbalchiero, Dictionnaire encyclopédique des apparitions de la Vierge. Inventaire des origines à nos jours. Méthodologie, prosopopée, approche interdisciplinaire, Fayard, Paris 2007.

[42]   Abbé Pierre Cousty Comment vivre notre consécration à Marie, 24 avril 2012 [http://laviedesparoisses.over-blog.com/article-comment-vivre-notre-consecration-a-marie-103996772.html].

[43]   Se consacrer et s’en remettre aux Cœurs de Jésus et de Marie qu’est-ce que cela signifie, Cistercien Monastère de Stična, Stična 17, SVN – 1295 Ivančna Gorica, Slovénie, EU [http://www.sticna.com/consecration_aux_coeurs_de_jesus_et_de_marie.html].

[44]   « Comme le disait le cardinal Balthasar : “l’idole commence là où Jésus ne suffit plus”. » [http://www.final-age.net/forums/viewtopic.php?f=13&t=1192].

[45]   Se consacrer et s’en remettre aux Cœurs de Jésus et de Marie qu’est-ce que cela signifie, Cistercien Monastère de Stična, Stična 17, SVN – 1295 Ivančna Gorica, Slovénie, EU [http://www.sticna.com/consecration_aux_coeurs_de_jesus_et_de_marie.html].

 

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